L’approche naturelle (2)

 

Quand nous étions en train de bavarder dans le Blackpool, en face du ‘Wintergarden’, ou l’exposition de l’année sur les pigeons en Angleterre venait d’avoir lieu, on s’est dit qu’on avait remarqué que les colombophiles Anglais s’intéressaient surtout aux médicaments. Ils n’écoutaient pas nos explications sur une approche plus naturelle. Je me suis réalisé que de ce coté de la Manche, nous sommes déja plus ouvert d’esprit envers cette approche médicinale alternative. Il se pourrait aussi que l’on était seulement un peu étonné qu’un vétérinaire dise qu’on ne devrait pas utiliser trop de médicaments.

 

Les Anglais nous disaient à chaque fois que l’on ne peut que garder sain les pigeons en leur administrant des médicaments. En fait, c’est est un point de vue qu’on avait aussi il y a des années aux Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne.

Nous parlons de garder les pigeons sain à l’aide des médicaments. Ceci est, selon moi, un malentendu. Il vaut mieux garder les pigeons sain en augmentant l’immunité de base. Si toutefois les pigeons deviennent malades, l’on peut les aider avec des médicaments, pour faire en sorte qu’ils deviennent moins malade et pour favoriser la récupération.

La santé et la maladie se trouvent connectés étroitement.

On pourrait le voir comme une ligne avec un coté positif et un coté négatif. La santé se trouve du coté positif, bien sûr, et c’est là que se trouvent les pigeons qui ont la meilleure condition. Au fur et à mesure que la santé se détériore,

l’on se retrouve dans une zone à risque, ou la sensibilité envers les maladies augmente lentement.

Au nom de notre groupe de vétérinaires et nos assistantes, je voudrais Vous souhaiter une année heureuse et surtout en bonne santé.

L’approche naturelle 1

N’était-ce pas hier qu’on célébrait le nouveau millénaire?

Et voici l’on a presque terminé la première décennie du nouveau siècle. Le temps passe vite.

En ce qui concerne le sport colombophile, on peut dire qu’il a beaucoup changé dans la décennie passée. Non seulement le nombre de colombophiles a chuté, partiellement causé par le vieilissement général de la population, mais ce sport a clairement été professionnalisé.

Dans le temps, les concours duraient beaucoup plus longtemps, mais aujourd’hui, les concours sont souvent fermés avant qu’on s’en aperçoit.

Les pigeons doivent être en parfaite santé, ou l’on peut oublier les bons résultats.

Le vœux de faire partie de cette catégorie fait en sorte que beaucoup de colombophiles cherchent ‘la potion magique’. Celle qui poussera les pigeons a avoir des résultats magnifiques. En bref, oui, il y a des produits naturels qui peuvent contribuer a des performances augmentées. Je ne parle pas du dopage, bien sûr.

Mais l’espoir de trouver les produits miraculeux, en oubliant toute la base des soins des pigeons, seulement pour marquer un but vite fait, reste une approche à éviter à tout prix. Ce point de vue détruira le sport colomphile à long terme.

“Et tout ces joueurs de première classe? N’ont-ils pas de produits miraculeux? Ca ne peut pas être autrement??”

J’entends souvent ce genre de remarques. Il me semble impossible d’éliminer ce point de vue incorrect.

Ces joueurs de première classe sont surtout de bons colombophiles et ils ont des pigeons de bonne qualité.

Pour avoir de bons résultats dans le sport colombophile, il faut avant tout être un bon colombophile. Quelqu’un qui voit clair dans tout les aspects de la colombophilie, et ceci longtemps en avance.

Puis, on a besoin de pigeons de bonne qualité. Il est simplement impossible de transformer des ânes en chevaux de course.

Il est aussi important de connaitre la base des soins des pigeons et agit d'en vrai ‘manager’ du pigeonnier.

Et surtout, pas trop de médicaments!

Ceux qui ont lu jusqu’ici penseront: ‘oui oui tout le monde sait ça!’ Oui peut-être, mais est-ce que tout le monde agit selon ces principes?